Alexandra Demenkova
à Cap-Chat

EXPOSITION

Looking for a Soulmate
(À la recherche de l’âme sœur)

Halte municipale | 7, rue Notre-Dame Est (route 132) | Cap-Chat

Alexandra Demenkova, Saint-Pétersbourg (Russie) et Jérusalem (Israël) | alexandrademenkova.com

Née en 1980 dans la région de Léningrad, en ex-URSS, Alexandra Demenkova vit actuellement à Saint-Pétersbourg, en Russie, et à Jérusalem, en Israël.

Elle a étudié la photographie à la Faculté de photojournalisme de Saint-Pétersbourg. Depuis 2005, elle a fait plusieurs expositions solos en Russie et en Europe, et a participé à des événements et à des festivals internationaux de photographie. Elle a été invitée à participer à des programmes d’artistes en résidence par diverses institutions comme l’Académie royale des beaux-arts d’Amsterdam, aux Pays-Bas. Alexandra Demenkova donne des conférences sur l’art dans le cadre d’événements organisés en Russie, en Europe et aux États-Unis. Elle a reçu le Grand Prix au concours Palmyre du Nord, à Saint-Pétersbourg (2004), et le Grand Prix de la meilleure photojournaliste de l’année, également à Saint-Pétersbourg (2006). Elle travaille actuellement à des projets personnels à long terme qui l’amènent dans des régions rurales éloignées, en Russie et ailleurs. Un de ses projets en cours porte sur les femmes.

EXPOSITION AUX RENCONTRES

Looking for a Soulmate
(À la recherche re l’âme sœur)

L’exposition présente des photographies prises de 2007 à 2010 dans diverses régions de la Russie (Tver, Arkhangelsk, Kursk, Novosibirsk et Pskov). Elles montrent des habitants de villages situés au niveau le plus bas de la société russe. Après l’effritement des valeurs traditionnelles, ils se sont retrouvés au bas de l’échelle sociale et les relations sociales devinrent pour eux une prison. Ayant récupéré leur liberté, ils se sont précipités vers le vide. Mais leur désir de faire éclater les barrières de l’ordinaire est d’une rare beauté. La photographe a été charmée par leur esprit, leur audace et leur témérité. Ces personnes sont loin de bénéficier des avantages, des promesses et des illusions de la civilisation : ils ont de petits emplois, ou pas d’emploi du tout, et se réfugient souvent dans l’alcool. Ils incarnent des façons révolues de considérer la vie, sont fortement liés à la nature, ont un penchant pour la philosophie et la poésie et une perception d’eux-mêmes et de la réalité empreinte d’ironie. L’observateur attentif ne verra pas seulement la noirceur, mais aussi la subtile beauté qui émane de son œuvre.

(Tiré d’une entrevue de Svetlana Galanova avec Alexandra Demenkova)