Rosalie Favell
à Petite-vallée

EXPOSITION

Wish You Were Here
(J’aimerais que tu sois là)

Théâtre de la Vieille Forge | 4, rue de la Longue-Pointe | Petite-Vallée

Rosalie Favell, Winnipeg (Manitoba) et Ottawa (Ontario) | rosaliefavell.com

Originaire de Winnipeg, au Manitoba, Rosalie Favell est artiste photographe.

S’inspirant de l’histoire de sa famille et de son héritage métis (cri-anglais), et puisant dans différentes sources, de l’album de famille à la culture populaire, elle réalise un autoportrait élaboré de son vécu en tant que femme autochtone aujourd’hui. Elle a présenté son travail dans des expositions au Canada, aux États-Unis, à Édimbourg (Écosse), à Paris (France) et à Taipei (Taiwan). Ses œuvres ont été acquises par plusieurs institutions, comme le Musée des beaux-arts du Canada (Ottawa), le Musée canadien de la photographie contemporaine (Ottawa), le Smithsonian National Museum of the American Indian (Washington, D.C.) et le Rockwell Museum of Western Art (Corning, New York). Rosalie Favell a reçu plusieurs bourses et remporté des prix prestigieux, entre autres la bourse Chalmers, le prix Victor-Martyn-Lynch-Staunten et le prix Karsh. Elle est diplômée de l’Université Ryerson et détient une maîtrise en beaux-arts de l’Université du Nouveau-Mexique. Tout au long de sa carrière, elle a étudié et enseigné au niveau universitaire. Elle a également travaillé auprès d’organismes communautaires à Winnipeg, de groupes éducatifs inuits à Ottawa et de groupes de femmes népalaises à Katmandou.

EXPOSITION AUX RENCONTRES

Wish You Were Here
(J’aimerais que tu sois là)

Avec la série Wish You Were Here, Rosalie Favell recrée un lien avec sa grand-mère, à travers les archives photographiques familiales qu’elle a collectées. Entourée de cette abondance d’images personnelles, elle mobilise autant ses souvenirs d’enfance qu’une conversation nouvelle avec la mémoire. Le lien à ses ancêtres ainsi que la pratique d’autoportraits qu’elle poursuit dans ses œuvres sont présents afin de revisiter la question de l’identité et du portrait, notamment de la femme autochtone. Passeuses de mémoire, ces photographies mettent en scène les souvenirs de voyage de la grand-mère de l’artiste en les associant à des vues actuelles des lieux visités. Grâce à cette superposition d’images, l’impossible rencontre de temps différents est rendue possible. Elle vient dessiner un portrait sensible et universel comme un hommage aux liens familiaux et à la présence des êtres humains qui nous entourent.